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samedi 4 juillet 2009

Geisser--Décret no 82-451 du 28 mai 1982 commissions administratives paritaires

CNRS, Geisser et fonctionnement des instances paritaires , 2 juillet 2009

Ref:

http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/2009/07/02/cnrs-geisser-et-fonctionnement-des-instances-paritaires.html

Le 2 juillet, un communiqué du SNCS-FSU à propos de la procédure disciplinaire lancée contre Vicent Geisser par la direction du CNRS (Centre National de la Recherche Scientifique) évoque des incidents survenus le 30 juin à l'occasion de la réunion de la Commission Administrative Paritaire (CAP). Comme le SNTRS-CGT juste après cette réunion, le SNCS met l'accent sur ce qui apparaît comme une mise en cause du principe de la parité par la direction et l'administration du CNRS. Mais à les examiner de près, il nous semble que ces communiqués permettent également de découvrir un deuxième problème plus grave sur le fond : celui de la disponibilité réelle des élus, qui semble s'être également manifesté au niveau du Conseil Scientifique (CS) du CNRS à l'occasion de l'examen d'un contrat d'objectifs aux enjeux très graves.

Le débat porte sur l'application de l'article 35 du Décret no 82-451 du 28 mai 1982 modifié relatif aux commissions administratives paritaires :

Art. 35. - Lorsque les commissions administratives paritaires siègent en formation restreinte, seuls les membres titulaires et, éventuellement, leurs suppléants représentant le grade auquel appartient le fonctionnaire intéressé et les membres titulaires ou suppléants représentant le grade immédiatement supérieur ainsi qu'un nombre égal de représentants de l'administration sont appelés à délibérer.

(fin de citation)

Mais la source de l'incident ne réside-t-elle pas dans les absences des élus, pour une réunion prévue bien à l'avance comme en témoignent les nombreux articles ayant circulé sur la convocation adressée par la direction du CNRS à Vincent Geisser ?

S'agissant des chargés de recherche (corps d'appartenance de Vicent Geisser), les réprésentants titulaires des personnels à la CAP compétente du CNRS sont sept : trois SNCS-FSU, deux SGEN-CFDT, un SNTRS-CGT et un SUD Recherche, avec autant de membres suppléants pour chaque syndicat. Ils sont tous chargés de recherche.

Pour les chargés de recherche de première classe (CR1), grade de Vincent Geisser, on trouve quatre titulaires CR1 (deux SGEN-CFDT, un SUD Recherche et un SNCS-FSU) avec le même nombre de suppléants appartenant aux mêmes organisations syndicales.

De son côté, l'administration dispose également de sept représentants (dont le directeur général), avec sept suppléants.

Une convocation sur un CR1 peut donc en l'espèce concerner quatre représentants des personnels (les quatre titulaires CR1) ou huit (les quatre titulaires CR1 plus les quatre suppléants CR1). Avec autant de réprésentants de l'administration.

Les convocations aux réunions des CAP, comme de toute autre instance statutaire du CNRS, comportent ordre de mission. Il n'existe donc en principe aucune raison valable à caractère professionnel, sauf des circonstances très exceptionnelles, qui puisse justifier une absence.

Dans une note mise en ligne le 2 juillet, le SNCS-FSU écrit :

http://www.sncs.fr/article.php3?id_article=1890

Coup d'État avorté au CNRS : SNCS-HEBDO 09 n°17 du 2 juillet 2009

La direction générale du CNRS a convoqué, le 29 juin 2009, un chargé de recherche, Vincent Geisser, devant la commission de discipline, sous prétexte de manquement grave à l’obligation de réserve. La commission a rejeté toutes les sanctions contre V. Geisser. Ce verdict met en échec la volonté de la direction générale de sanctionner ce chercheur par l’utilisation de tous les moyens à sa disposition.
Jean-Luc Mazet, secrétaire général du SNCS-FSU, Véronique Martin-Jézéquel et Fabien Jobard, élus de la CAP n°2


Pour la première fois au CNRS, un chercheur a été convoqué, par le directeur général, devant la commission de discipline sous l’accusation de manquement grave à l’obligation de réserve, obligation qui n’est définie dans aucun texte de loi.

Lundi matin 29 juin, au cours d’une réunion préalable à la saisine, la CAP n°2 (commission administrative paritaire des chargés de recherche) s’est réunie à parité (7 nommés, 7 élus), pour l’approbation de son règlement intérieur. L’obligation de parité des votants, demandée par les élus et refusée par le directeur général, n’étant pas inscrite au procès-verbal portant les modifications au règlement intérieur, les élus n’ont pas signé ce procès-verbal.

La CAP s’est ensuite réunie en formation disciplinaire pour statuer du cas de V. Geisser. Le directeur général a alors imposé la présence de 8 nommés face aux 5 élus des personnels (2 SNCS-FSU, 2 SGEN-CFDT, 1 SUD-Recherche-EPST), tous avec voix délibérative. Ce déséquilibre des voix a immédiatement conduit au refus de la demande de report de la commission de discipline, posée par l’avocat de la défense de V. Geisser.

Contactée, la DRH (déléguée aux ressources humaines) a confirmé l’exigence de maintenir huit nommés, interprétant à sa façon le décret de 1982 relatif aux commissions paritaires (1). En l’occurrence, ce refus de la parité est une révolution dans la jurisprudence de la fonction publique, dont l’effet pervers a été démontré dès le début des débats. C’est aussi une véritable absurdité, en ce qu’elle nie la raison d’être des commissions paritaires.

Devant ce qui ressemblait à un coup de force de l’administration, il était impossible de rester silencieux. Le SNCS-FSU, avec l’aide d’autres syndicats, est intervenu à tous les niveaux institutionnels, depuis l’administration du CNRS jusqu’à la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. La réponse, venue du plus haut niveau, a exigé le rétablissement de la parité. Le tirage au sort des personnes votantes parmi les nommés, procédure proposée depuis le matin par les élus et déclarée impossible par le directeur général sur l’avis de la DRH, est alors devenu possible.

Lors du vote final, toutes les sanctions supérieures à l’avertissement ont été repoussées à une forte majorité. Sur l’avertissement (sanction la plus faible), les votes se sont partagés entre cinq « pour » et cinq « contre ». Ce résultat ne dégageant aucune majorité, la commission de discipline n’a finalement proposé aucune sanction (2). En tout état de cause, la décision finale revient au directeur général du CNRS. Le SNCS-FSU veillera à ce que le rejet de toute sanction par la commission de discipline soit respecté.

Depuis plusieurs années, l’intervention du FSD (fonctionnaire de sécurité et défense) a été constante dans l’affaire V. Geisser. Il est avéré, par certains documents du dossier, que le FSD a collecté des informations sur les activités professionnelles de V. Geisser et que son intérêt s’est étendu aussi à ses activités privées et à ses opinions exprimées dans les médias. Ces pratiques sortent clairement des missions du FSD, telles qu’elles ont été définies par son supérieur, le haut fonctionnaire de la défense du ministère (3). On peut donc s’interroger sur l’origine de ces initiatives et sur les moyens dont dispose le FSD du CNRS.

Le dossier a aussi révélé qu’en mars 2007, abusant de son pouvoir, le secrétaire général a décidé de refuser, pour non-conformité, un dossier d’enquête déposé par V. Geisser et en cours de régularisation auprès de la CNIL (Commission nationale informatique et liberté), sans en référer à celle-ci. Au-delà de V. Geisser lui-même, c’est la liberté de recherche de tous les chercheurs qui est menacée.

Dans le contexte de la réforme de l’organisme, la tentative de coup de force de la direction générale prend un aspect particulièrement inquiétant. Le renforcement du secrétariat général, prévu par le projet de décret organique, n’est pas fait pour nous rassurer. Nous espérons que les succès de la bataille syndicale (obligation d’une parité dans les votes des commissions paritaires, refus de sanction de l’expression des chercheurs) marqueront un coup d’arrêt à la mise en place, au CNRS, d’une dictature administrative sur la recherche.

1. http://www.dsi.cnrs.fr/RMLR/textesintegraux/volume5/52371... (voir l’article 35) 2. Les commissions paritaires ne prennent pas de décision et le président n’a pas de voix prépondérante. 3. http://www.sg.cnrs.fr/FSD/securite-systemes/revues-pdf/si... (voir l’éditorial)

(fin du communiqué du SNCS-FSU)

Mais si les réprésentants titulaires des personnels CR1 à la CAP sont quatre (deux SGEN-CFDT, un SNCS-FSU et un SUD), avec autant de suppléants, pourquoi le SNCS écrit-il dans son communiqué : « Le directeur général a alors imposé la présence de 8 nommés face aux 5 élus des personnels (2 SNCS-FSU, 2 SGEN-CFDT, 1 SUD-Recherche-EPST) » ?

Les représentants des personnes convoqués à la CAP sur Vincent Geisser ne pouvaient être que deux SGEN-CFDT, un SNCS-FSU et un SUD, ou quatre SGEN-CFDT, deux SNCS-FSU et deux SUD Recherche. Dans cette deuxième éventualité, il manque deux SGEN-CFDT et un SUD Recherche.

De son côté, le SNTRS-CGT a diffusé un communiqué dont la dernière version (1er juillet) déclare :

http://sntrscgt.vjf.cnrs.fr/spip/sntrscgt/EN-BREF-No207-L...

EN BREF N°207 : La Direction Générale du CNRS remet en cause le principe de parité

Lundi 29 juin, la CAP des chargés de recherche du CNRS se réunissait en commission disciplinaire restreinte aux CR1 pour statuer sur la demande de sanction contre Vincent Geisser, accusé d’avoir porté atteinte au fonctionnaire de défense du CNRS.

Cette réunion avait très mal commencé. Pour la première fois dans l’histoire du CNRS et dans les pratiques de la fonction publique, la Direction Générale avait décidé de réinterpréter à sa façon l’article 35 du décret 82-451 fixant le fonctionnement des CAP. Ce texte introduit le principe de parité qui est toujours pris en compte en séance.

« Lorsque les commissions administratives paritaires siègent en formation restreinte, seuls les membres titulaires et, éventuellement, leurs suppléants représentant le grade auquel appartient le fonctionnaire intéressé et les membres titulaires ou suppléants représentant le grade immédiatement supérieur ainsi qu’un nombre égal de représentants de l’administration sont appelés à délibérer. »

La Direction avait décidé d’appliquer la parité sur les convocations. Sur les 8 représentants de l’administration (4 titulaires et suppléants) tous étaient présents, mais sur les 8 représentants des personnels (4 titulaires et 4 suppléants) seuls 5 avaient pu se libérer. Au lieu de faire siéger ses 4 titulaires ou éventuellement 5 de ses représentants, la direction générale a imposé de voter à 8 voix contre 5.

Le SNTRS-CGT et d’autres syndicats sont intervenus dans le courant de l’après midi du lundi 29 juin auprès de la Direction Générale et du cabinet du ministère. C’est le ministère qui finalement a imposé le respect de la parité.

L’attitude de la Direction Générale du CNRS nous conduit à exprimer de façon solennelle notre inquiétude pour l’avenir du CNRS. En tentant de rompre le principe de parité des délibérations des CAP et en substituant le principe d’autorité aux règles du statut de la fonction publique, elle a voulu remettre en cause les bases de tout dialogue avec les personnels et leurs représentants. Dans ces conditions, comment ne pas s’inquiéter de la mise en place du Contrat Etat CNRS ?

Après plus de 14 heures de débat, et après avoir repoussé toutes les autres sanctions, la CAP n’a pas réussi à prendre une position sur la sanction la plus faible : l’avertissement (sans inscription au dossier) par 5 voix contre 5.

Le SNTRS-CGT estime que rien dans le dossier ne permet d’accepter une sanction de quelque niveau qu’elle soit contre Vincent Geisser et demande en conséquence au Directeur Général de ne pas prendre de sanction.

(fin du communiqué du SNTRS-CGT)

A noter la phrase : « La Direction avait décidé d’appliquer la parité sur les convocations. Sur les 8 représentants de l’administration (4 titulaires et suppléants) tous étaient présents, mais sur les 8 représentants des personnels (4 titulaires et 4 suppléants) seuls 5 avaient pu se libérer. »

C'est bien là la clé du problème. Deux réprésentants SGEN-CFDT et un SUD « n'avaient pas pu se libérer ». Comment est-ce possible, alors que cette réunion de la CAP sur Vicent Geisser était prévue depuis un mois ?

Si on peut concevoir qu'un imprévu grave empêche de manière vraiment justifiée un représentant des personnels d'assister à une réunion d'une CAP, de telles situations sont censées être très rares et on voit mal comment elles pourraient se produire simultanément pour trois membres de la CAP.

A ce sujet, ni le SNCS ni le SNTRS ne fournissent aucune explication. A aucun moment il n'est question, dans leurs déclarations, de l'existence d'empêchements personnels graves et vraiment justifiés de la part des absents. Un silence difficilement admissible, vu les circonstances et les enjeux.

Il apparaît de manière évidente que la direction du CNRS avait initialement interprété l'article 35 du Décret 82-451 précité comme impliquant la parité uniquement au niveau des convocations. Et si le ministère de tutelle est intervenu dans le sens opposé, on peut sans doute l'attribuer avant tout à du pragmatisme : le ministère de Valérie Pécresse souhaitait avant tout que la réunion ait lieu, sachant que de toute façon le rôle de la CAP est uniquement consultatif.

A ce jour, les sites du SGEN-CFDT et de SUD Recherche ne fournissent aucune explication sur les absences des élus.

Mais déjà le 16 juin, on avait vu un Conseil Scientifique du CNRS qui compte trente membres, dont onze élus, émettre un vote pour six voix contre cinq et deux abstentions (11votants) favorable à un contrat d'objectifs mortel pour l'établissement.

Ce vote a ensuite été remplacé par une recommandation favorable au même contrat d'objectifs avec des réserves de façade, adoptée à l'unanimité avec douze voix pour. Une telle recommandation a été émise neuf jours avant la séance du Conseil d'Administration du 25 juin qui a définitivement adopté le contrat d'objectifs.

Voir, notamment, nos articles du 17 juin, du 26 juin et du 1er juillet.

Les onze élus au Conseil Scientifique du CNRS sont, suite aux élections de 2005 : cinq SGEN-CFDT, cinq SNCS-FSU et SNESUP-FSU et un SNTRS-CGT. Pour quelle raison n'y a-t-il pas eu onze voix contre le projet de contrat d'objectifs lors de la réunion du CS des 15 et 16 juin ??? Il aurait suffit de six voix contre, par exemple : SNCS-FSU + SNESUP-FSU + SNTRS-CGT, pour empêcher le contrat d'objectifs d'être approuvé par le Conseil Scientifique. Mais même ces six voix ont manqué.

Pire, en s'exprimant à propos du premier vote favorable du CS acquis avec six voix pour et cinq contre, le président du CS Gilles Boetsch, un élu SNCS-FSU, a mis en avant des « évolutions positives » de la part de Valérie Pécresse. Le vote à l'unanimité qui a fait suite à ce premier vote n'est pas une « maladresse ».

Ce sont donc bien des élus syndicaux, qui ont joué un rôle décisif dans la mise à mort du CNRS que représente un tel texte.

D'ailleurs, le CS n'est pas à strictement parler une instance paritaire mais les questions qui y sont débattues sont essentielles pour l'avenir du Centre. Comment expliquer un tel absentéisme, qu'il s'agisse de membre élus ou de nommés ?

En clair, il semble bien que les personnels du CNRS aient complètement perdu le contrôle du comportement de leurs élus. Quant aux instances elles-mêmes, quelle confiance peut-on leur faire, si on pense qu'un Conseil scientifique formé de trente membres adopte des recommandations d'importance décisive à la prétendue « unanimité » de douze voix ?

C'est de toute évidence à cette situation générale, que répond le taux de participation incroyablement bas aux dernières élections au Conseil d'Administration de l'établissement (notre article du 16 juin), même si le vote électronique a également joué un rôle dans la dégringolade.

Voir également nos articles :

CNRS : quelle « réforme », quels objectifs ? (I)

INSERM, CNRS et recherche fédérale aux USA (I)

INSERM, CNRS et recherche fédérale aux USA (II)

INSERM, CNRS et recherche fédérale aux USA (III)

INSERM, CNRS et recherche fédérale aux USA (IV)

INSERM, CNRS et recherche fédérale aux USA (V)

Motion de la quatrième Coordination Nationale des Laboratoires en Lutte

CNRS : les recommandations de la session plenière du Comité National

CNRS, INSERM, INRA, INRIA... notre communiqué du 12 juin

Record d'abstention aux élections du CNRS

CNRS : notre lettre à la présidence et à la direction générale

CNRS : le vote du Conseil Scientifique sur le contrat d'objectifs (I)

CNRS : Non au contrat d'objectifs !

CNRS : un CA "réfugié" en Suisse ?

Réponse de la Coordination Nationale des Universités à Xavier Darcos sur le prétendu « consensus »

Fonction publique, CNRS, universités, services publics... vers la fin des acquis de la Libération ?

UMP, où est ta victoire ? (II)

Sarkozy, G8, Bilderberg, "sortie de crise" rapide et casse sociale

Le CNRS convoque dans la précipitation son Comité Technique Paritaire

Universités, CNRS : notre recours gracieux à Nicolas Sarkozy et François Fillon

CNRS : la Section 03 du Comité National déplore la "délocalisation" à Genève du Conseil d'Administration

CNRS : quelle « réforme », quels objectifs ? (II)

CA du CNRS au CERN (I)

INRA : les réprésentants de la CGT refusent de siéger au Comité Technique Paritaire

Le CNRS aura vécu 70 ans

CNRS : le vote du Conseil Scientifique sur le contrat d'objectifs (II)

Qui a tué le CNRS ? (I)

Le CNRS, Vincent Geisser et le huit centième anniversaire de la Croisade Albigeoise

CNRS : un contrat d'objectifs liquidateur (I)

Indépendance des Chercheurs

http://www.geocities.com/indep_chercheurs

http://fr.blog.360.yahoo.com/indep_chercheurs

http://science21.blogs.courrierinternational.com

Groupes de discussion :

http://groups.yahoo.com/group/problemes_des_scientifiques

http://groups.yahoo.com/group/combatconnaissance

Commentaires

Les propos inexacts sont l'antichambre du mensonge, nous citons

"Le FSD a collecté des informations sur les activités professionnelles de V. Geisser et que son intérêt s’est étendu aussi à ses activités privées et à ses opinions exprimées dans les médias"
Quelles informations, en dehors d'une implication de conseil et d'aide (éviter le code pénal à Geisser) dans le cadre d'une enquête TOTALEMENT ILLEGALE (nous osons penser que vous avez vous aussi le souci du respect de la vie privée des personnes) D'autre part les opinions soit-disant "privées" étaient signées CNRS, donc pas très privées, mais s'appuyant sur le renom d'un organisme

Ecrit par : Collectif Juvénal | 03.07.2009

Au Collectif Juvénal,

Les propos que vous citez sont tirés du communiqué du SNCS-FSU que nous reproduisons dans l'article. Ce syndicat dispose d'élus à la Commission Administrative Paritaire qui sont censés avoir pris connaissance d'un dossier suffisamment complet sur l'affaire.

Mais lorsque vous évoquez des questions liées au "respect de la vie privée des personnes", la question qui se pose est celle de la compétence du fonctionnaire de défense.

Le CNRS dispose d'une direction, d'un service juridique et d'autres instances civiles susceptibles de conseiller les chercheurs sur ce genre de questions. Il semble bien que veiller à ce que les chercheurs ne violent pas la loi civile ordinaire dans le cadre de leurs recherches soit leur mission, et pas celle du FSD.

Le Collectif Indépendance des Chercheurs

Ecrit par : Indépendance des Chercheurs | 03.07.2009

Le nombre des élus de personnels qui doivent siéger en formation disciplinaire est déterminé par le grade de la victime, non par son corps. Par conséquent, si la formation compétente à l'égard des chargés de recherches (sans autre spécification) comprend huit membres, que, parmi ces huit membres, seuls quatre ont le grade de chargé de recherches de première classe, qui est le grade de la victime, seules les quatre personnes remplissent les conditions pour siéger.

Par ailleurs, il nous semble que l'usage veut que les suppléants ne siègent qu'en cas d'empêchement du titulaire que, précisément, ils suppléent. Contrairement à ce qui est écrit, ces empêchements sont fréquents et de force majeure (décès d'un proche, dans un exemple qui nous a concerné). Il est donc fort peu conforme aux coutumes (qui ont force de jurisprudence) que l'administration envisage de faire siéger une commission composée de seize personnes, dont huit élues, là où il n'en faudrait que huit, dont quatre élues. On peut donc se demander si l'administration savait que les suppléants des élus ne se présenteraient pas, dès lors qu'ils n'avaient pas à suppléer des titulaires effectivement présents.

Il est rappelé que les élus siégeant en conseil de discipline font l'objet d'une convocation par lettre recommandée.

Conclusion. Il est vivement recommandé d'avoir un bon avocat. C'est peut-être ce qui a sauvé le collègue, — pour le moment, car, comme il a été rappelé, l'avis, ou même l'absence d'avis, ne sont que consultatifs ( mais affaiblissent considérablement la position de l'administration au cas où un recours contentieux serait formé par le collègue devant le tribunal administratif en cas de décision ultérieure).

Ecrit par : oyseaulx | 03.07.2009

C'est bien de quatre membres titulaires CR1 et de quatre suppléants CR1 que nous parlons.

Vu la nature de l'affaire, la direction du CNRS avait apparemment convoqué à la fois les titulaires et les suppléants. Bien sûr, par recommandé AR et avec ordre de mission.

Dans ces conditions, trois absences sur huit paraissement impossibles à expliquer par des causes de force majeure. Soyons sérieux, le décès d'un proche n'arrive pas tous les jours, et cette réunion de la CAP était annoncée depuis un mois.

Quant à la réunion du Conseil Scientifique, avec treize membres sur trente, le chiffre dit tout. Surtout que sur onze élus syndicaux, il n'y a même pas eu six voix contre le projet de contrat d'objectifs.

Cordialement
Le Collectif Indépendance des Chercheurs

Ecrit par : Indépendance des Chercheurs | 03.07.2009

« La direction du CNRS avait apparemment convoqué à la fois les titulaires et les suppléants. »

Il faut voir si c'est régulier. Ou, du moins, s'il est régulier que les suppléants siègent, avec droit de vote, alors que les titulaires sont présents.

Ecrit par : oyseaulx | 03.07.2009

ce texte est débile,
il ne vous est pas venu à l'idée que les élus syndicaux étaient des chercheurs comme vous, qui peuvent avoir des manipes ou des missions programmées par avance un jour où l'administration a mis une réunion?
normalement on peut donner procuration à un autre élu, mais pas pour une CAP disciplinaire...
allez-y, continuez à dire du mal des syndicats qui font se qu'ils peuvent pour lutter contre l'individualisme dans la société, mais eux au moins proposent une vision pas uniquement corporatiste comme votre petit "collectif de chercheurs indépendants"...

Ecrit par : un élu syndical | 03.07.2009

Nous souhaitons vivement que le Monsieur qui signe "un élu syndical" n'en soit pas un, car autrement son commentaire témoignerait d'une situation alarmante en ce qui concerne l'actuel fonctionnement des élus dans la recherche scientifique.

Mais malheureusement, le dernier vote du Conseil Scientifique du CNRS a de quoi inquiéter de ce point de vue.

Comment un CS avec onze élus syndicaux a-t-il pu d'abord émettre deux votes favorables au contrat d'objectifs, d'abord avec six voix contre cinq et deux abstentions, ensuite à l'unanimité avec douze voix pour ?

D'ailleurs, le Conseil compte en tout trente membres : où étaient les "procurations" dont parle le commentaire ?

Nous ne croyons pas, contrairement à l'auteur du commentaire, que les procurations puissent être valables dans quelque instance délibérative que ce soit. Le vote est censé être émis, précisément, suite à la délibération et dans les conditions qui en résultent.

Quant à l'argument :

"il ne vous est pas venu à l'idée que les élus syndicaux étaient des chercheurs comme vous, qui peuvent avoir des manipes ou des missions programmées par avance un jour où l'administration a mis une réunion?"

c'est franchement honteux.

Une convocation pour une réunion d'une instance nationale du CNRS vaut ordre de mission et doit avoir priorité absolue sur toutes les autres "manipes et missions". Lorsqu'on se porte candidat à une instance au niveau national, on est censé avoir prévu les contraintes que les obligations des élus comporteront inévitablement. Les responsables des équipes et des laboratoires sont également censés en être conscients.

En l'espèce, la réunion de la CAP était convoquée avec un mois d'avance, ce qui permettait de prendre toutes les dispositions nécessaires. Y compris, se faire remplacer dans une "manipe" ou repousser une "mission".

Qui pratique l'individualisme et le corporatisme ?

Ecrit par : Indépendance des Chercheurs | 04.07.2009

Ce n'est pas normal qu'un élu puisse parler de cette façon. Dès lors qu'on s'est porté candidat, ce n'est pas pour ne pas assister aux séances.

Lorsqu'il s'agit de faire partie du jury d'un concours où un copain se présente, se font-ils remplacer ?

Ecrit par : Mina | 04.07.2009

Il n'y a pas que le conseil d'administration. C'est pour l'ensemble des instances du CNRS, que le taux de participation électorale ne cesse de décroître depuis une vingtaine d'années.

Il y a de plus en plus de listes syndicales, mais la situation ne s'améliore pas pour autant. Les taux de participation les plus bas correspondent aux universitaires et aux chargés de recherche.

Ecrit par : S | 04.07.2009

Un aspect inquiétant de cet incident, c'est qu'il met en évidence un certain manque d'indépendance de la part des élus qui manifestement évitent de déplaire à leurs chefs.

C'est la seule lecture que l'on peut faire du commentaire de l' "élu syndical" sur les "manipes" et les "missions". Autrement, trois absences simultanées à une CAP seraient un évènement statistiquement impensable.

On retrouve le même type de problème au niveau des mouvements actuels de la recherche, notamment dans l'inaction de la coordination des labos en lutte qui évite le moindre "écart" par rapport aux coordinations de directeurs de labo et de "membres d'instances".

Il en a résulté une situation de démobilisaton générale des personnels, à un bien mauvais moment.

Ecrit par : Chercheur | 04.07.2009

J'oubliais... Un autre cas de figure, c'est lorsque l'élu est lui-même le "chef" ou un aspirant à "chef".

On a en réalité affaire à un système qui, malgré quelques apparences, dispose de nombreuses ressources pour "tenir les gens".

Ecrit par : Chercheur | 04.07.2009

vendredi 3 juillet 2009

le "je te vois" du professeur de philosophie à MArseille; le président du tribunal tranche ce 3juillet 2009

le "je te vois" du professeur de philosophie à MArseille;
le président du tribunal tranche ce 3juillet 2009.
La relaxe.

mais n'oublions pas la procédure qui a conduit au "payer 100euros"
Lisons encore ce process...


1juillet 2009:

Quand Sarkozy parle de "Sarkozy je te vois !"

98 contributions

Publié le mercredi 1 juillet 2009 à 18H21

Dans une interview accordée au Nouvel Observateur, le chef de l'Etat s'est exprimé sur l'affaire du professeur de philosophie marseillais jugé pour ses propos lors d'une intervention policière

Souvenez-vous. Le 27 février 2008, peu avant 18h, un prof de philo marseillais passe à proximité de deux policiers en plein contrôle d'identité. Trouvant ce contrôle un peu "viril", il crie "Sarkozy, je te vois", provoquant l'hilarité des passagers, témoins de la scène. Un "trait d'humour", comme il l'avait expliqué après un passage au commissariat, pas vraiment au goût des autorités. L'homme s'excuse mais se voit tout de même convoqué devant le tribunal pour "tapage injurieux diurne troublant la tranquillité d'autrui".

Le 19 mai dernier, l'officier du ministère public estime dans son réquisitoire que le prévenu - absent à la barre - avait "forcé les policiers à interrompre leur mission", porté atteinte à la tranquillité du voisinage et que ses "vociférations répétées" avaient un caractère injurieux. La commissaire Girard requiert alors une amende de 100 euros. Tout simplement "hallucinant" selon son avocat, Me Philippe Vouland.

A deux jours du jugement - mis en délibéré au 3 juillet -, le "principal intéressé" est enfin sorti de son silence. Dans une interview accordée au Nouvel Observateur à paraitre demain, Nicolas Sarkozy a commenté pour la première fois cette affaire ultramédiatisée, qui avait même conduit Charlie Hebdo à commercialiser un T-shirt marqué de la désormais célèbre phrase (lire l'article).

Interrogé par Denis Olivennes et Michel Labro, le président de la République s'est dit "désolé" de la tournure qu'ont pris les événements : "C’est ridicule, déclare-t-il. J’en ai été choqué. Je ne comprends pas pourquoi cet homme a été poursuivi devant un tribunal de police."

Aurait-il décidé de saisir la justice, comme il avait pu le faire pour l'affaire de la poupée vaudou à son effigie ? "Je n’ai porté plainte en aucune manière, assure le chef de l'Etat. D’autres choses ont pu me blesser, et je n’ai pas réagi pour autant. Il y a des centaines de livres, d’articles dans lesquels je suis attaqué. Je n’ai jamais réagi, quoi que j’en pense. Je ferai ainsi tout au long de mon mandat. C’est le respect que je dois à ma fonction. Je ne peux pas réagir comme un simple citoyen, y compris au Salon de l’Agriculture".

Le tribunal de police tiendra-t-il compte de l'avis de la "victime" directe de la citation ? Suivra-t-il l'avocat du prévenu, qui a plaidé la nullité de la déclaration ? "Le parquet en a fait une affaire de principe", craint Me Vouland. Alors, en cas de condamnation, Nicolas Sarkozy, en grand seigneur, se décidera-t-il à payer l'amende de 100 euros ? Selon une expression marseillaise, ce serait "royal au bar". Ce qui ne manquerait pas d'ironie...
Anthony Jammot ( AJammot@laprovence-presse.fr )

mercredi 1 juillet 2009

juin 2009; Ministres une marchandise jetable voir délocalisable ?

Il y a ceux dont le départ était prévu ou attendu, et ceux qui sont tombés des nues. Mardi dernier, quelques minutes avant l'annonce du remaniement, certains ministres n'ont que très peu goûté le coup de téléphone (ou l'absence de coup de téléphone) leur annonçant qu'ils étaient débarqués du gouvernement. Depuis, ils répandent leur rancœur dans les médias.

« Pour eux, je n'avais pas les codes, pas le vernis »

La mise au point la plus cinglante est incontestablement à mettre à l'actif de Bernard Laporte. Le désormais ex-secrétaire d'Etat aux Sports, déjà déchargé quelques mois plus tôt du portefeuille de la Jeunesse au profit de Martin Hirsch, s'est remis à multiplier les plaquages, ce lundi dans Paris Match. Dans son viseur, le toujours ministre des Affaires étrangères, ainsi que l'ancienne garde des Sceaux :

« Il y a ceux qui ont considéré que je ne faisais pas partie de leur monde. Pour eux, je n'avais pas les codes, pas le vernis, pas les réseaux, je n'existais pas. Bernard Kouchner, par exemple, ne m'a jamais dit bonjour, jamais adressé la parole. Pour lui, j'étais transparent.

Avec Rachida Dati, cela n'a pas été plus facile. Il y a eu cette histoire… Des bruits couraient [qu'il était le père de son enfant, ndlr] qu'elle faisait mine d'ignorer. Je me demande même si elle n'en était pas à l'origine. (…) Elle a choisi d'en rire. Rachida, du moment qu'on parle d'elle, elle est contente. C'est une personne très fausse. »

Il est loin le temps où Bernard Laporte marchait bras dessus bras dessous avec la ministre de la Justice dans les jardins de l'Elysée, lors de la dernière garden-party du 14 Juillet… Entretemps, le secrétaire d'Etat a effectivement été des plus « transparents », mis à part pour créer la polémique, notamment après les sifflets qui ont accompagné « La Marseillaise » avant France-Tunisie en octobre.

Sa sortie du gouvernement s'est pourtant réalisée en douceur. S'il règle aujourd'hui ses comptes, ce n'est pas avec Nicolas Sarkozy ou François Fillon, qu'il « remercie ». Bernard Laporte a appris son limogeage lors d'un entretien de dix minutes mardi avec Claude Guéant, secrétaire général de l'Elysée. Le Président et le Premier ministre l'ont ensuite appelé, révèle Le Parisien. Il a même été reçu le lendemain par François Fillon. De quoi s'imaginer un avenir en politique :

« Les régionales de 2010 en Aquitaine ? Pourquoi pas. Xavier Darcos [candidat UMP malheureux à la mairie de Périgueux] et Alain Juppé [maire UMP de Bordeaux] sont d'accord. »

« J'attends toujours le coup de téléphone de François Fillon »

Christine Boutin n'a pas eu le droit à tant de déférence. Et elle n'a pas pris de pincettes pour faire savoir, ce lundi matin au micro d'Europe 1, qu'elle a été « traitée de façon inhumaine » :

« J'ai appris mon jetage au journal de 20 heures de TF1. (…) J'attends toujours le coup de téléphone de François Fillon, je suis vraiment choquée de son attitude. » (Voir la vidéo)


Il faut dire que celle qui s'estime « victime d'un délit de sale gueule » pensait rester. La représentante de la frange catholique de la droite confiait encore à La Croix début juin que sa « présence au sein de la majorité est indispensable » :

« Je crois que le Président, qui a un sens politique très fin, l'a intégré. Je représente une sensibilité qui ne comprendrait pas que Nicolas Sarkozy me remercie, tout en gardant Nadine Morano. »

Raté ! Mais sa colère pourrait effrayer Nicolas Sarkozy et le pousser à lui attribuer un lot de consolation. Après avoir laissé filer la tête du conseil général des Yvelines, elle fait aujourd'hui savoir qu'elle se verrait bien ambassadrice de la France au Vatican.

« J'espérais un traitement plus humain »

Son courroux, Yves Jégo, lui, l'a laissé s'exprimer dès le jour de l'annonce du remaniement. Sur sa page Facebook, l'ancien secrétaire d'Etat à l'Outre-mer exultait : « Yves Jégo mesure le véritable pouvoir d'un certain patronat et se prépare pour de nouveaux combats… » Celui qui jure qu'il ne va pas se priver d'exploiter sa « liberté de parole retrouvée » ne pensait plus devoir faire ses cartons.

Passé le désastreux épisode des grèves en Guadeloupe, sa responsabilité avait fini par être atténuée. Manque de budget pour répondre aux revendications, signes contraires donnés par Matignon, absence totale de sa ministre de tutelle, Michèle Alliot-Marie…

Mais les organisations patronales « békés » auraient tout de même fini par avoir sa tête. Une thèse accréditée jeudi par le leader des manifestants en Guadeloupe, qui s'opposait alors au ministre, Elie Domota lui-même, sur France Inter :

« D'après les bruits de couloirs, d'après les rumeurs, il semblerait que le patronat ait eu sa tête, entre guillemets. (…) Cela prouve la connivence qu'il peut y avoir entre les békés et certains acteurs du pouvoir central. »

Fidèle parmi les fidèles de Nicolas Sarkozy, au premier plan depuis la campagne présidentielle de 2007, Yves Jégo est logiquement amer. « J'espérais un traitement plus humain », glisse-t-il dans Le Parisien, avant d'évoquer l'hypothèse de la sortie d'un livre. A ranger, à n'en pas douter, au rayon des pamphlets.

Dessin de Mykaia

lundi 29 juin 2009

Diabète & Travail / Nathalie Belloir gagne son procès

Diabète & Travail / Nathalie Belloir gagne son procès - Paperblog: "Diabète & Travail / Nathalie Belloir gagne son procès
Publié le 03 avril 2008 par Fred

Avant de vous donner le compte rendu du procès, voici un bref rappel des faits (voir également l’article du 24/01/07).

Nathalie Belloir, jeune aide soignante de 25 ans au centre hospitalier Guillaume Regnier à Rennes se voit refuser après trois ans et onze contrats en CDD sa prochaine titularisation, selon le motif que « le diabète insulinodépendant entraînant inéluctablement un congé de longue maladie dans les années à venir est incompatible avec une activité professionnelle salariée dans la fonction publique.
Conclusion : inaptitude aux fonctions d’aide soignante salariée dans la fonction publique ».

Nathalie, qui se retrouve sans emploi, a pourtant un diabète très bien contrôlé comme l’attestent ses certificats médicaux et n’a jamais été en arrêt maladie. Elle décide de saisir le tribunal administratif en janvier dernier, avec le soutien de l’AFD qui prend en charge tous ses frais d’avocat.
L’AFD saisit également la HALDE (Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations et pour l’Egalité), qui devrait rendre son avis très prochainement.

Ceci est une victoire dans la lutte contre les discriminations au travail liées à la santé et les préjugés qui perdurent encore autour du diabète

Comme le clame Nathalie à la sortie de ce procès « cette décision prouve que je peux et que j’ai le droit de travailler comme n’importe qui, malgré mon diabète ».

Les discriminations au travail liées à l’état de santé, souvent méconnues et difficiles à prouver, existent pourtant : refus d’embauche, licenciement…Alors qu’un diabète bien équilibré comme celui de N.Belloir ne devrait constituer « ni un handicap, ni une barrière » dans une vie professionnelle.
Le tribunal a jugé que la décision de ne pas titulariser Mme Belloir se fonde « sur des développements ultérieurs probables de cette pathologie et non sur ses manifestations actuelles » et conclut à « l’absence de contre-indication d’un emploi d’aide soignante dans la fonction publique, compte tenu d’un diabète stable et bien équilibré ».

Cette décision, représente un message d’espoir pour toutes les personnes diabétiques confrontées aux mêmes difficultés, qui n’osent pas saisir la justice pour dénoncer ces pratiques inacceptables.

C’est également un signal fort auprès des employeurs, en faveur de l’embauche des personnes atteintes de diabète.

Cliquez sur le site ci-dessus en première ligne pour voir le compte rendu du jugement.

[INED] Population 2000-2050

[INED] Population 2000-2050: "Population 2000-2050"

Le travail ci dessous montre deux tendances fortes:
l'Afrique va exploser
et "l'Inde-Pakistan" va augmenter très fortement
(en considérant leur population importante en l'an 2000).

Population 2000-2050

Décoration

dimanche 28 juin 2009

28juin 2009 La tombe de Saint Paul contient des restes humains qui seraient les siens - Monde - AOL Actualité

La tombe de Saint Paul contient des restes humains qui seraient les siens - Monde - AOL Actualité: "La tombe de Saint Paul contient des restes humains qui seraient les siens

Le tombeau de Saint Paul dans la basilique Saint-Paul-hors-les-murs
© 2009 AFP (Patrick Hertzog)
Le pape Benoît XVI a indiqué dimanche qu'une analyse scientifique partielle dans le tombeau renfermant les reliques de Saint Paul, jamais ouvert en 19 siècles, avait révélé la présence de fragments d'os humains qui seraient, selon lui, ceux de l'apôtre.

Le pape Benoît XVI a indiqué dimanche qu'une analyse scientifique partielle dans le tombeau renfermant les reliques de Saint Paul, jamais ouvert en 19 siècles, avait révélé la présence de fragments d'os humains qui seraient, selon lui, ceux de l'apôtre.

Alors qu'il célébrait des vêpres en la basilique Saint-Paul-hors-les-murs à Rome pour clore une année de manifestations consacrées à Saint Paul, le pape a annoncé que le sarcophage présent dans l'église avait été 'récemment l'objet d'une analyse scientifique attentive'.

'Une minuscule perforation a été pratiquée pour introduire une sonde spéciale' qui a permis de sortir du sarcophage 'de minuscules fragments d'os, dont l'examen au carbone 14 a montré qu'ils ont appartenu à une personne qui a vécu entre le 1er et le 2e siècle', a indiqué le pape.

'Cela semble confirmer la tradition unanime et incontestée qu'il s'agit de restes mortels de l'apôtre Paul', a affirmé Benoît XVI.

La sonde a également permis de mettre au jour 'des traces d'un précieux tissu de lin coloré de pourpre, lamé d'or, et d'un tissu bleu avec des filaments de lin' ainsi que 'des grains d'encens rouges', a-t-il indiqué.

L'archiprêtre de la basilique romaine, Andrea Cordero Lanza di Montezemolo, avait indiqué vendredi lors d'une conférence de presse que Benoît XVI n'excluait pas d''ordonner un jour une analyse approfondie' du sarcophage.
Le Pape Benoît XVI à la basilique Saint-Paul-hors-les-murs
© 2009 AFP (Filippo Monteforte)
'Cela semble confirmer la tradition unanime et incontestée qu'il s'agit de restes mortels de l'apôtre Paul', a affirmé Benoît XVI.

Le prélat avait précisé que des études avaient été menées sur le site de la tombe, située sous l'autel de la basilique, en vue d'un tel examen, mais que son ouverture constituerait 'un gros travail, étant donné que le sarcophage est énorme et cela impliquerait la démolition de l'autel. Et le faire sur les lieux mêmes est difficile, mais n'est pas exclu', selon lui.

Depuis fin 2006, les visiteurs peuvent voir la tombe grâce à une ouverture pratiquée sous l'autel principal. L'authenticité de la tombe de l'apôtre Paul, mort décapité en 67 à Rome, 'ne fait aucun doute', avait à l'époque indiqué le cardinal Montezemolo.

Des fouilles avaient permis en 2002 de mettre au jour ce tombeau dont l'existence était depuis des siècles tenue pour avérée en raison du culte rendu au saint en cet endroit. Le tombeau a été formellement attribué à Saint Paul en février 2005 par le Vatican.

L'apôtre Paul, issu d'une famille juive de Tarse (Asie Mineure), s'est converti à la religion chrétienne naissante après en avoir pourchassé les premiers adeptes. Il a été l'évangélisateur des peuples païens du pourtour de la Méditerranée."