Chercher sans se lasser, croire avoir trouver et in fine démonter les ficelles de la société Google en les utilisant. Blog aussi sur Web 2.0, interoperabilité, Sciences & langages & neurosciences). En 1943, Valentin, le chef de la Légion des combattants nommé par Pétain, rejoint Londres et fait diffuser un message d'autocritique et dénonce la faute toujours présente: "On ne reconstruit pas sa maison pendant qu’elle flambe!". SAPERE AUDE!

vendredi 3 juillet 2009

le "je te vois" du professeur de philosophie à MArseille; le président du tribunal tranche ce 3juillet 2009

le "je te vois" du professeur de philosophie à MArseille;
le président du tribunal tranche ce 3juillet 2009.
La relaxe.

mais n'oublions pas la procédure qui a conduit au "payer 100euros"
Lisons encore ce process...


1juillet 2009:

Quand Sarkozy parle de "Sarkozy je te vois !"

98 contributions

Publié le mercredi 1 juillet 2009 à 18H21

Dans une interview accordée au Nouvel Observateur, le chef de l'Etat s'est exprimé sur l'affaire du professeur de philosophie marseillais jugé pour ses propos lors d'une intervention policière

Souvenez-vous. Le 27 février 2008, peu avant 18h, un prof de philo marseillais passe à proximité de deux policiers en plein contrôle d'identité. Trouvant ce contrôle un peu "viril", il crie "Sarkozy, je te vois", provoquant l'hilarité des passagers, témoins de la scène. Un "trait d'humour", comme il l'avait expliqué après un passage au commissariat, pas vraiment au goût des autorités. L'homme s'excuse mais se voit tout de même convoqué devant le tribunal pour "tapage injurieux diurne troublant la tranquillité d'autrui".

Le 19 mai dernier, l'officier du ministère public estime dans son réquisitoire que le prévenu - absent à la barre - avait "forcé les policiers à interrompre leur mission", porté atteinte à la tranquillité du voisinage et que ses "vociférations répétées" avaient un caractère injurieux. La commissaire Girard requiert alors une amende de 100 euros. Tout simplement "hallucinant" selon son avocat, Me Philippe Vouland.

A deux jours du jugement - mis en délibéré au 3 juillet -, le "principal intéressé" est enfin sorti de son silence. Dans une interview accordée au Nouvel Observateur à paraitre demain, Nicolas Sarkozy a commenté pour la première fois cette affaire ultramédiatisée, qui avait même conduit Charlie Hebdo à commercialiser un T-shirt marqué de la désormais célèbre phrase (lire l'article).

Interrogé par Denis Olivennes et Michel Labro, le président de la République s'est dit "désolé" de la tournure qu'ont pris les événements : "C’est ridicule, déclare-t-il. J’en ai été choqué. Je ne comprends pas pourquoi cet homme a été poursuivi devant un tribunal de police."

Aurait-il décidé de saisir la justice, comme il avait pu le faire pour l'affaire de la poupée vaudou à son effigie ? "Je n’ai porté plainte en aucune manière, assure le chef de l'Etat. D’autres choses ont pu me blesser, et je n’ai pas réagi pour autant. Il y a des centaines de livres, d’articles dans lesquels je suis attaqué. Je n’ai jamais réagi, quoi que j’en pense. Je ferai ainsi tout au long de mon mandat. C’est le respect que je dois à ma fonction. Je ne peux pas réagir comme un simple citoyen, y compris au Salon de l’Agriculture".

Le tribunal de police tiendra-t-il compte de l'avis de la "victime" directe de la citation ? Suivra-t-il l'avocat du prévenu, qui a plaidé la nullité de la déclaration ? "Le parquet en a fait une affaire de principe", craint Me Vouland. Alors, en cas de condamnation, Nicolas Sarkozy, en grand seigneur, se décidera-t-il à payer l'amende de 100 euros ? Selon une expression marseillaise, ce serait "royal au bar". Ce qui ne manquerait pas d'ironie...
Anthony Jammot ( AJammot@laprovence-presse.fr )

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