M. Chatel a fait ses études au lycée saint louis de Gonzagues où sont scolarisés ses 4 enfants.
Sur son blog, un post fait référence à l'enseignement supérieur défendant l'autonomie des universités pendant l'élaboration début 2007 de ce qui allait devenir la loi LRU .
http://lchatel.typepad.fr/mon_weblog/2007/04/rforme_de_luniv.html#more
12 avril 2007, Luc-Marie écrivait "Réformer l'université : une urgence"
lisez ci-dessous et comprenez cette pensée affreuse du "TRAVAIL (famille, patrie)" au travers de son langage terrible où le mot "service" est oublié ainsi que notre emblème "Liberté, égalité, fraternité".les mots "échec", "impossibilité de réformer", "retard considerable", "compét(r)ition"...
c'est le même langage que Pétain le pessimiste qui voulait une France forte suivant la même pensée:
Le 20juin 1940, Pétain a exprimé " Depuis la victoire (de 1918), l'esprit de jouissance l'a emporté sur l'esprit de sacrifice. On a revendiqué plus qu'on a servi. On a voulu épargner l'effort ; on rencontre aujourd'hui le malheur. »
On voit ici le coeur de cette pensée qui nous a conduit au désastre. Remplacer "liberté" par "travail" nous conduira à la même indignité nationale, qui fut prononcé le 15 août 1945 contre cette pensée.
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Va-t-on encore longtemps accepter le taux d’échec en premier cycle universitaire très élevé qui conduit 90.000 jeunes à quitter l’enseignement supérieur sans obtenir de diplôme, et pour 19% d’entre eux, de connaître le chômage de longue durée ?
Sous couvert d’une soit-disant impossibilité de réformer l’université, la France entame un retard considérable dans ce domaine. Or, dans un monde où l’innovation et la compétitivité sont incontournables, et pour permettre à la France de construire une véritable attractivité au niveau mondial, nous devons être conscient de l’enjeu fondamental que représente un enseignement supérieur d’excellence.
Etant moi-même issu de l’Université, je ne me résigne pas. Je préfère mettre sur la table un programme ambitieux, qui couple une augmentation des moyens alloués à nos universités et une profonde réforme qui se déclinerait en quatre axes majeurs :
D’abord, faire de l’Université la clef de voûte de l’enseignement supérieur et de la Recherche, en intégrant les unités de recherches aux établissements universitaires, mais également aux Grandes Ecoles. Ces « campus de recherche » bénéficieraient de zones franches pour simplifier l’installation d’entreprises à proximité.
Ensuite, réformer la gouvernance des universités, en changeant la composition des Conseils d’Administration, qui devront comprendre un quart de personnes extérieures cooptées dans le monde scientifique ou économique, et en renforçant ses compétences. Proposons également aux Universités qui le souhaitent (et elles sont nombreuses) d’expérimenter un statut d’autonomie.
Pour palier l’inadéquation entre les formations des jeunes diplômés et les besoins du marché du travail, il faut faire connaître aux étudiants (et à leurs parents) les débouchés des filières dans lesquelles ils s’engagent, au travers de la création d’un véritable service public de l’orientation, plus personnalisé et mieux connecté au monde du travail. Pourquoi ne pas envisager aussi l’orientation sélective à l’entrée des Universités (après tout, cela existe pour les facs de médecine depuis 1971), et la mise en place de dispositifs de réorientation des étudiants dès la première année.
Enfin, je pense qu’on étudie d’autant mieux que l’on se sent considéré et que l’on a les moyens de ses ambitions. Cela passe par l’engagement d’un plan massif en faveur du logement étudiant, équipement des campus, création d’emplois réservés aux étudiants au sein de l’université, développement de l’offre de bourse et rénovation des conditions d’attribution, créations de prêts à taux zéro garantis par l’Etat pour faciliter l’accès de tous aux études supérieures…
Alors, prêt pour une réforme d’avenir ?
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