Chercher sans se lasser, croire avoir trouver et in fine démonter les ficelles de la société Google en les utilisant. Blog aussi sur Web 2.0, interoperabilité, Sciences & langages & neurosciences). En 1943, Valentin, le chef de la Légion des combattants nommé par Pétain, rejoint Londres et fait diffuser un message d'autocritique et dénonce la faute toujours présente: "On ne reconstruit pas sa maison pendant qu’elle flambe!". SAPERE AUDE!
mardi 16 juin 2009
Docteur EDMOND SIMEONI - Blog LeMonde.fr
Docteur EDMOND SIMEONI - Blog LeMonde.fr: "A LINGUA CORSA FORA - UN ETAT ARCHAIQUE
Danny Rossi, notre ami, maire de Galeria et gaulliste de gauche, très attaché à l’identité corse, a fait le choix de tenir un Conseil municipal en langue corse : légitime, raisonnable, cette démarche progressiste a fait réagir négativement le sous-préfet de Calvi qui s’est drapé dans le dogme intangible ” le français est la langue de la République”. Attitude attristante qui montre l’abîme entre le discours de l’Etat sur le respect de l’identité corse, démenti par le choix d’une attitude rigide qui a pour résultat de la condamner à mort !!! Et dire que l’Europe entière à l’exception de la France et de la Grèce a ratifié la Charte des langues minorées ou encore que la Suisse gère sans encombre et avec efficacité quatrelangues nationales.
A Fédérazione di l’elleti naziunalisti, prugressisti è ecologisti a réagi avec fermeté et mesure ; nous avons jugé utile de porter cette réponse à la connaissance de l’opinion.
U Statu : a lingua corsa fora !!!!
Un Etat archaïque !!
Consternés par la réaction du sous-préfet quant à l’utilisation de la langue corse au sein d’un conseil municipal, les élus de la Federazione di l’eletti ( maires, conseillers territoriaux ou municipaux), interpellent aujourd’hui leurs concitoyens.
Alors même que la Collectivité Territoriale adopte une Charte visant à instaurer l’utilisation de la langue corse dans les municipalités, et démontrant ainsi une évolution importante quant au respect et à la promotion de l’identité, la réaction du sous-préfet de Calvi sonne comme une fausse note.
En aucun cas, nous n’envisageons l’utilisation du corse comme moyen d’exclusion. Et malgré les difficultés ponctuelles (et dont nous sommes tous ici conscients) que l’on peut rencontrer lorsqu’on ne maîtrise pas la langue utilisée, nous réaffirmons aujourd’hui que le « bain linguistique » reste le seul moyen de la préserver et de l’apprendre. En harmonie avec notre choix de défendre la langue corse, nous constatons dans cette affaire, que le respect mutuel et la traduction du compte rendu proposée dans la délibération, peuvent rendre enrichissante et constructive cette proposition innovante.
D’autre part, nous souhaitons attirer l’attention sur le caractère archaïque des arguments avancés par la sous-préfecture. En effet, nous constatons que la mise en danger des « valeurs de la République » pour un conseil tenu en langue corse, semble sortir d’un roman du 19em siècle. Nous sommes en 2009, l’Europe s’est prononcée pour la promotion des langues minoritaires et une traduction sera jointe au compte rendu ; le danger invoqué de la situation relève donc du ridicule.
Un ridicule au goût amer puisqu’il incarne, une remise en question des libertés du mode d’expression, le signe d’un recule de l’Etat face au progrès du respect identitaire et la négation des volontés et des décisions démocratiques des élus du peuple.
Il n’est pas concevable d’accepter cet archaïsme, ni cette volonté sournoise de nier la place légitime de la langue corse. Que les préfectures, et leurs soldats, soucieux républicains, veillent à un service de santé digne de ce nom par exemple, et laissent les Corses parler et promouvoir leur langue librement.
Fédérazione di l’eletti
Corti u Marcuri 20 di Maghju 2009"
Danny Rossi, notre ami, maire de Galeria et gaulliste de gauche, très attaché à l’identité corse, a fait le choix de tenir un Conseil municipal en langue corse : légitime, raisonnable, cette démarche progressiste a fait réagir négativement le sous-préfet de Calvi qui s’est drapé dans le dogme intangible ” le français est la langue de la République”. Attitude attristante qui montre l’abîme entre le discours de l’Etat sur le respect de l’identité corse, démenti par le choix d’une attitude rigide qui a pour résultat de la condamner à mort !!! Et dire que l’Europe entière à l’exception de la France et de la Grèce a ratifié la Charte des langues minorées ou encore que la Suisse gère sans encombre et avec efficacité quatrelangues nationales.
A Fédérazione di l’elleti naziunalisti, prugressisti è ecologisti a réagi avec fermeté et mesure ; nous avons jugé utile de porter cette réponse à la connaissance de l’opinion.
U Statu : a lingua corsa fora !!!!
Un Etat archaïque !!
Consternés par la réaction du sous-préfet quant à l’utilisation de la langue corse au sein d’un conseil municipal, les élus de la Federazione di l’eletti ( maires, conseillers territoriaux ou municipaux), interpellent aujourd’hui leurs concitoyens.
Alors même que la Collectivité Territoriale adopte une Charte visant à instaurer l’utilisation de la langue corse dans les municipalités, et démontrant ainsi une évolution importante quant au respect et à la promotion de l’identité, la réaction du sous-préfet de Calvi sonne comme une fausse note.
En aucun cas, nous n’envisageons l’utilisation du corse comme moyen d’exclusion. Et malgré les difficultés ponctuelles (et dont nous sommes tous ici conscients) que l’on peut rencontrer lorsqu’on ne maîtrise pas la langue utilisée, nous réaffirmons aujourd’hui que le « bain linguistique » reste le seul moyen de la préserver et de l’apprendre. En harmonie avec notre choix de défendre la langue corse, nous constatons dans cette affaire, que le respect mutuel et la traduction du compte rendu proposée dans la délibération, peuvent rendre enrichissante et constructive cette proposition innovante.
D’autre part, nous souhaitons attirer l’attention sur le caractère archaïque des arguments avancés par la sous-préfecture. En effet, nous constatons que la mise en danger des « valeurs de la République » pour un conseil tenu en langue corse, semble sortir d’un roman du 19em siècle. Nous sommes en 2009, l’Europe s’est prononcée pour la promotion des langues minoritaires et une traduction sera jointe au compte rendu ; le danger invoqué de la situation relève donc du ridicule.
Un ridicule au goût amer puisqu’il incarne, une remise en question des libertés du mode d’expression, le signe d’un recule de l’Etat face au progrès du respect identitaire et la négation des volontés et des décisions démocratiques des élus du peuple.
Il n’est pas concevable d’accepter cet archaïsme, ni cette volonté sournoise de nier la place légitime de la langue corse. Que les préfectures, et leurs soldats, soucieux républicains, veillent à un service de santé digne de ce nom par exemple, et laissent les Corses parler et promouvoir leur langue librement.
Fédérazione di l’eletti
Corti u Marcuri 20 di Maghju 2009"
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire