Chercher sans se lasser, croire avoir trouver et in fine démonter les ficelles de la société Google en les utilisant. Blog aussi sur Web 2.0, interoperabilité, Sciences & langages & neurosciences). En 1943, Valentin, le chef de la Légion des combattants nommé par Pétain, rejoint Londres et fait diffuser un message d'autocritique et dénonce la faute toujours présente: "On ne reconstruit pas sa maison pendant qu’elle flambe!". SAPERE AUDE!
mardi 12 mai 2009
"Amateur Astronomy". L'impact de la comète Shoemaker-Levy
"Amateur Astronomy". L'impact de la comète Shoemaker-Levy: "En juillet 1994, un train de débris cométaires, formés de fragments de la comète Shoemaker-Levy 9 s'est écrasé sur Jupiter. Ce fut la première -et la seule- collision de ce type à jamais être observée dans le système solaire!
La comète P/Shoemaker-Levy 9 avait fait un passage très rapproché à Jupiter, deux ans auparavant, le 7 juillet 1992, rasant la planète géante à une distance de seulement 0,4 rayons de Jupiter. A partir ce moment, la comète fut capturée sur une orbite longue autour de Jupiter et la différence de l'effet de la gravité sur les faces proche et opposée de la comète la démembra. La comète avait été découverte en mars 1993 par Eugene et Carolyn Shoemaker et David Levy. Une telle destruction de comète par les forces de la gravité est un évènement rare. La capture d'une comète sur une orbite planétaire est un évènement plus rare encore... 21 fragments de comète finirent par former un 'train', les fragments se suivant, groupés, sur l'orbite, et s'étageant en taille de 1 à 2 km (0,6-1,2 miles). Les fragments étaient entourés d'un nuage de débris, dont les tailles, elles, s'étageaient de gros rochers à des particules microscopiques. Le train des fragments, en mai 1994, s'étendait sur 1,1 million de km (710 000 miles)!
l'impact d'un fragment de la comète Shoemaker-Levy le 22 juillet 1994
l'impact d'un des fragments de la comète Shoemaker-Levy sur le côté dans la nuit de Jupiter (22 juillet 1994). JPL
Trois missions spatiales avaient la chance de se trouver dans le système solaire à ces moments et elles étaient bien placées pour observer l'impact. Voyager 2 était en train de quitter le système solaire, la mission conjointe NASA/ESA Ulysses, une mission à Jupiter et solaire, et Galileo, une mission en route pour Jupiter. Ces satellites permirent ainsi, en sus des observatoires terrestres, une étude détaillée de la collision
L'impact du train de fragments de la comète sur Jupiter eut lieu entre le 16 et le 22 juillet 1994. La plupart des impacts, d'ailleurs, eurent lieu sur le côté de Jupiter qui était plongé dans la nuit. Les collisions, de plus, eurent lieu dans l'hémisphère sud, à une latitude d'à peu près 44,5°. Chaque fragment heurta la planère en trois phases: au cours d'une phase dite 'phase météoritique', chaque fragment fut chauffé par son entrée dans l'atmosphère de Jupiter. Ensuite, pendant une phase dite 'phase météore', les fragments, pendant à peu près une minute, explosèrent, se transformant en météores extrêmement chauds. Ces deux premières phases sont en fait semblables à ce que l'on observer lorsqu'un essaim d'étoiles filantes atteint la Terre. Les fragments, enfin, plongèrent profondément dans l'atmosphère de Jupiter, enfouissant le gaz chaud de l'explosion avec eux, le long d'un long tunnel. Le gaz, finalement, ressortit, poussant des débris devant lui qui prirent la forme d'une plume de matière en forme de champignon atomique. Ces structures atteignirent 380 km (236 miles) de haut. Puis, 6 minutes plus tard, les débris, le gaz cométaire et planétaire (désignés sous le nom, en anglais, de 'plume ejecta') retombèrent sur les couches atmosphériques de Jupiter, chauffant la zone de leur chute et produisant des émissions thermales intenses. Le résultat en fut ces plages noires qui continuèrent d'être visibles sur la planète géante pendant une année. Ces plages étaient probablement le fait de particules de carbone de taille micrométrique provenant du matériau cométaire ou atmosphérique. Il se peut que les plages aient été en altitude par rapport à une surface sous-jacente, de la même manière que lorsque des éruptions volcaniques, sur Terre, propulsent de la poussière jusque dans la stratosphère. Une autre explication à ces plages est qu'elles pourraient avoir été dues à du souffre qui aurait continué, après le processus des impacts, à monter d'une couche inférieure de Jupiter, une couche d'hydro-sulfide d'ammoniaque concentré"
La comète P/Shoemaker-Levy 9 avait fait un passage très rapproché à Jupiter, deux ans auparavant, le 7 juillet 1992, rasant la planète géante à une distance de seulement 0,4 rayons de Jupiter. A partir ce moment, la comète fut capturée sur une orbite longue autour de Jupiter et la différence de l'effet de la gravité sur les faces proche et opposée de la comète la démembra. La comète avait été découverte en mars 1993 par Eugene et Carolyn Shoemaker et David Levy. Une telle destruction de comète par les forces de la gravité est un évènement rare. La capture d'une comète sur une orbite planétaire est un évènement plus rare encore... 21 fragments de comète finirent par former un 'train', les fragments se suivant, groupés, sur l'orbite, et s'étageant en taille de 1 à 2 km (0,6-1,2 miles). Les fragments étaient entourés d'un nuage de débris, dont les tailles, elles, s'étageaient de gros rochers à des particules microscopiques. Le train des fragments, en mai 1994, s'étendait sur 1,1 million de km (710 000 miles)!
l'impact d'un fragment de la comète Shoemaker-Levy le 22 juillet 1994
l'impact d'un des fragments de la comète Shoemaker-Levy sur le côté dans la nuit de Jupiter (22 juillet 1994). JPL
Trois missions spatiales avaient la chance de se trouver dans le système solaire à ces moments et elles étaient bien placées pour observer l'impact. Voyager 2 était en train de quitter le système solaire, la mission conjointe NASA/ESA Ulysses, une mission à Jupiter et solaire, et Galileo, une mission en route pour Jupiter. Ces satellites permirent ainsi, en sus des observatoires terrestres, une étude détaillée de la collision
L'impact du train de fragments de la comète sur Jupiter eut lieu entre le 16 et le 22 juillet 1994. La plupart des impacts, d'ailleurs, eurent lieu sur le côté de Jupiter qui était plongé dans la nuit. Les collisions, de plus, eurent lieu dans l'hémisphère sud, à une latitude d'à peu près 44,5°. Chaque fragment heurta la planère en trois phases: au cours d'une phase dite 'phase météoritique', chaque fragment fut chauffé par son entrée dans l'atmosphère de Jupiter. Ensuite, pendant une phase dite 'phase météore', les fragments, pendant à peu près une minute, explosèrent, se transformant en météores extrêmement chauds. Ces deux premières phases sont en fait semblables à ce que l'on observer lorsqu'un essaim d'étoiles filantes atteint la Terre. Les fragments, enfin, plongèrent profondément dans l'atmosphère de Jupiter, enfouissant le gaz chaud de l'explosion avec eux, le long d'un long tunnel. Le gaz, finalement, ressortit, poussant des débris devant lui qui prirent la forme d'une plume de matière en forme de champignon atomique. Ces structures atteignirent 380 km (236 miles) de haut. Puis, 6 minutes plus tard, les débris, le gaz cométaire et planétaire (désignés sous le nom, en anglais, de 'plume ejecta') retombèrent sur les couches atmosphériques de Jupiter, chauffant la zone de leur chute et produisant des émissions thermales intenses. Le résultat en fut ces plages noires qui continuèrent d'être visibles sur la planète géante pendant une année. Ces plages étaient probablement le fait de particules de carbone de taille micrométrique provenant du matériau cométaire ou atmosphérique. Il se peut que les plages aient été en altitude par rapport à une surface sous-jacente, de la même manière que lorsque des éruptions volcaniques, sur Terre, propulsent de la poussière jusque dans la stratosphère. Une autre explication à ces plages est qu'elles pourraient avoir été dues à du souffre qui aurait continué, après le processus des impacts, à monter d'une couche inférieure de Jupiter, une couche d'hydro-sulfide d'ammoniaque concentré"
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